Utiliser la voix et la perspective en rédaction académique

Maîtrisez l’équilibre entre voix active/passive et première/troisième personne pour des écrits clairs, engageants et adaptés à votre audience.
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Avez-vous déjà songé à ce que vos écrits académiques puissent répondre aux exigences les plus rigoureuses sans paraître démodés ni monotones ? Trouver le juste équilibre entre clarté, précision et dynamisme est un véritable défi – il est trop facile de retomber dans un style trop formel.

Ces conseils vous aideront à maîtriser un outil fondamental de votre boîte à outils rédactionnelle : la gestion de la voix et de la perspective. Apprenez à les utiliser habilement pour communiquer vos idées en respectant les normes académiques tout en gardant vos lecteurs captivés. Cet article est une traduction de la version originale en anglais et suit les conventions académiques anglaises. Veuillez noter que les normes académiques françaises peuvent différer. Lisez l’original ici.

Voix active ou passive ?

Pourquoi la voix compte

Le choix entre voix active et voix passive influence fortement la perception de votre message. Une construction active – par exemple, « Nous avons analysé les données » – apporte clarté et immédiateté en identifiant clairement l’acteur, tandis qu’une formulation passive – « Les données ont été analysées » – met l’accent sur le processus ou le résultat. Historiquement, certains domaines comme les sciences appliquées privilégiaient la voix passive pour conserver l’objectivité, mais les guides de style contemporains recommandent un usage équilibré pour préserver la lisibilité.

Quand utiliser la voix active

La voix active est particulièrement efficace quand la clarté et la rapidité d’impact sont essentielles. Exemples :

  • Présentation des résultats clés : « Nous avons constaté une réduction de 20 % des émissions. » Cette déclaration attribue directement la découverte, ne laissant aucune place à l’ambiguïté.
  • Méthodologie : « Nous avons réalisé une étude en double aveugle. » La nature directe de la voix active renforce la transparence de vos méthodes.
  • Mise en valeur de contributions originales : Utilisez des formulations comme « Je propose un nouveau cadre conceptuel » pour affirmer votre originalité.

Quand recourir à la voix passive

Certaines situations justifient l’emploi de la voix passive. Par exemple :

  • Mettre en avant un processus : « Les variables ont été mesurées à l’aide de capteurs calibrés. » Ici, l’accent est mis sur la procédure plutôt que sur la personne qui l’exécute.
  • Maintenir l’objectivité : Dans les sections Méthodes ou Résultats, la voix passive aide à préserver un ton impartial.
  • Éviter l’excès de personnalisation : Si votre rédaction risque de devenir trop auto-référentielle, l’intercalation de constructions passives permet de garder une narration équilibrée.

Trouver l’équilibre

La clé réside dans un savant mélange qui respecte à la fois les normes disciplinaires et le contexte spécifique de votre travail. Analysez votre audience et les exigences de la revue ciblée, puis ajustez votre voix en conséquence. Un usage réfléchi des voix active et passive peut clarifier vos idées tout en maintenant un ton formel.

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Première vs. Troisième personne

Comprendre les normes disciplinaires

Le choix entre la première et la troisième personne varie selon les domaines. Dans les sciences humaines et sociales, l’usage du « je » ou du « nous » est souvent encouragé pour souligner l’apport personnel et l’interprétation théorique. Inversement, les sciences et domaines techniques privilégient traditionnellement la troisième personne pour renforcer l’objectivité. Si vous hésitez, consultez des publications récentes de votre discipline ou les directives de votre institution.

Directives et meilleures pratiques

Peu importe le domaine, il est essentiel de suivre les recommandations des guides de style – qu’il s’agisse de l’APA, du MLA, du Chicago ou de normes spécifiques à votre revue. Tandis que certaines directives découragent l’usage de la première personne, de nombreuses publications modernes acceptent le « nous » pour alléger les formulations passives. Utilisez la première personne avec parcimonie afin qu’elle souligne votre contribution sans détourner l’attention de la recherche.

Exemples pratiques et écueils courants

 

  • Troisième personne maladroite : « On observe une nette diminution du taux d’erreur » peut paraître rigide et impersonnel.
  • Première personne fluide : « J’ai constaté une diminution du taux d’erreur » ou « Nous avons identifié des corrélations significatives » offrent une approche plus directe et engageante.
  • Trouver le juste milieu : L’excès de pronoms personnels peut détourner l’attention des résultats essentiels. Réservez leur usage aux moments où votre contribution personnelle est primordiale.

Principes universels pour une rédaction académique réussie

Quel que soit votre domaine, certains principes restent invariables :

  • Priorisez la clarté : Choisissez la structure (active ou passive) qui met le mieux en lumière votre propos.
  • Maintenez la formalité : Même en utilisant la première personne, veillez à conserver un style soigné et professionnel.
  • Respectez les directives : Les règles institutionnelles ou éditoriales doivent primer sur les conseils généraux.
  • Alliez engagement et objectivité : Un savant mélange de voix active et passive, ainsi que de perspectives en première et troisième personne, assure crédibilité et lisibilité.

Trouvez votre voix académique unique

Votre voix académique dépasse la simple préférence grammaticale : c’est un outil stratégique qui détermine comment votre recherche est perçue. En harmonisant soigneusement les constructions actives et passives avec l’usage judicieux de la première et de la troisième personne, vous produirez des écrits à la fois autoritaires et captivants. Alors que les conventions évoluent, restez flexible et informé des normes de votre discipline. Expérimentez ces techniques et consultez des ressources fiables pour affiner votre style, afin que vos travaux respectent les exigences formelles tout en inspirant vos lecteurs.

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Que vous ayez besoin d’un ajustement ou d’un coaching complet, nous trouvons le juste équilibre.

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